Publi-reportage initialement publié dans la rubrique “Trajectoires” du numéro 22 d’Émile, paru en juillet 2021.
Pierre-Vincent Guéret (promo 2002), directeur associé du groupe SPQR, accompagne les acteurs publics dans leurs projets stratégiques jusqu’à en assurer leur gestion opérationnelle. Un métier de terrain pour qui aime se confronter à des réalités diverses.
LES CHIFFRES CLÉS DE SPQR
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2015 : année de fondation de SPQR Groupe www.spqr-conseil.fr
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25 consultants
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4 structures : SPQR (conseil et management de transition), Populus (études et enquêtes), Citia (marchés et commandes publiques), Legio (audit et contrôle)
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300 missions par an
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66% : pourcentage du territoire français couvert par les missions
Quelle est la mission de SPQR ?
Nous agissons pour le compte de clients issus du secteur public¹ et, de manière complémentaire, associatifs.² Notre rôle est de leur fournir une assistance dans la prise de décisions, soit pour le montage de projets, soit pour l’optimisation de politiques publiques. Une collectivité qui aurait besoin d’offrir un service supplémentaire aux citoyens, dans le domaine de la petite enfance par exemple ou de la restauration, fait appel à nous pour monter le projet, définir le meilleur modèle économique, décider si elle gérera en propre ce nouveau service… Dans ce cas, nous l’aiderons à en améliorer la gestion et la performance. Nous travaillons sur le processus de décision mais aussi sur des éléments financiers, juridiques, RH, immobiliers, etc.
Vos domaines d’intervention ?
Tout le grand champ du social³, de la restauration collective, des équipements culturels et sportifs, du mobilier urbain, du transport et du funéraire. Notre action peut aller de l’amélioration de la gestion d’un cimetière à l’analyse stratégique du positionnement d’une salle de spectacles avec une proposition sur la meilleure façon de la gérer (externalisée ou internalisée) et l’appui à la mise en œuvre de la décision. Sur un sujet médico-social comme un EHPAD, SPQR s’assure du redressement de la structure jusqu’au management de transition. C’est une des particularités du cabinet. Nous conseillons et, dans certains cas, nous œuvrons en propre. En effet, le cabinet dispose d’une articulation inédite entre conseil et gestion opérationnelle : le conseil donnant la perspective stratégique, la gestion opérationnelle garantissant la connaissance des rouages d’une mise en œuvre concrète.
Un exemple de cette articulation inédite ?
L’an dernier, dans le contexte de tension accrue liée au Covid-19, à la suite de nos missions de conseil, nous avons mené de front la gouvernance d’un EHPAD et un intérim de direction financière d’une grande association médico-sociale (30 millions d’euros de chiffre d’affaires) et ce jusqu’au recrutement de son nouveau directeur financier. Si nous travaillons en partenariat avec de nombreux cabinets, notre spécificité est d’internaliser au maximum nos compétences : nous avons l’expertise et la connaissance du terrain pour remplir chaque mission. Ainsi, dans cette même période, nous avons été capables d’envoyer une troisième équipe croisée pour l’administration provisoire d’une autre grande association médico-sociale, une abbaye en baie de Somme, que l’on garde, aujourd’hui, en mandat de gestion. La mise en œuvre opérationnelle s’exerce toujours dans l’intérêt du redressement de la structure dès lors qu’elle a une mission de service public.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Il y a deux phases. Durant les premières années, ce métier peut être comparé à une prépa. On y voit de manière diverse et approfondie, une grande variété de réalités. C’est un moyen de voyager, de découvrir beaucoup de sujets de manière très opérationnelle et finalement d’emmagasiner très vite de l’expérience. Pour entamer un métier auprès du service public et des associations, c’est la meilleure école. Au-delà de trois à cinq ans, la curiosité reste toujours aussi stimulée, d’abord parce que le service public évolue en permanence mais également parce qu’on est toujours à la recherche de nouveaux territoires, d’autres formes de services, de situations différentes… SPQR intervient notamment à l’international, du Maroc à la Jordanie, avec des clients en Algérie, Tunisie…
« C’est un moyen de voyager, de découvrir beaucoup de sujets de manière très opérationnelle et finalement d’emmagasiner très vite de l’expérience. »
Les atouts des étudiants de Sciences Po ?
Dans notre métier, ce n’est pas le savoir-faire qui l’emporte. S’il faut avoir une affinité avec l’écosystème public, le reste s’apprend sur le terrain. C’est le savoir-être, qui prime, qu’il soit question de curiosité ou de force de travail. Sciences Po, avec la grande diversité de sujets enseignés, est un creuset de très bon choix. Ensuite, SPQR se charge, en interne, d’organiser le parcours de formation des nouveaux arrivants. En capitalisant sur toutes nos missions, nous avons mis en place une « Schola », un programme de formation mensuel pour toutes les équipes du groupe et qui se charge de transmettre le savoir-faire technique. De quoi nourrir la curiosité infinie des profils Sciences Po !
(1) Communes, métropoles, départements, régions, ministères, hôpitaux, etc.
(2) Gestionnaires de services sociaux et sanitaires.
(3) Petite enfance, éducation, personnes âgées, handicapés, demandeurs d’emploi, etc.